tenia Petit utilisateur
Messages : 91 Date d'inscription : 01/06/2008 Age : 37 Localisation : Lille, Metz, Los Angeles
| Sujet: The Office US Dim 1 Juin - 14:22 | |
| The Office, c'est avant tout un concept. Celui d'une entreprise vendeuse de papier, dont les employés vont être filmés pour un documentaire.
Mais, bien entendu, si tout cela n'était pas un peu décalé, ce serait moins intéressant.
En effet, entre un boss impossible (ici interprété merveilleusement par un Steve Carell dans le rôle de sa vie), se croyant drôle et plein de bonnes idées alors qu'il n'est qu'un raté particulièrement lourd et son larbin de services, sorte de nerd fan de répliques plus débiles les unes que les autres, souffre-douleur du bureau et détesté par tous, chacun a ses qualités, et surtout ses travers. Pourtant, ce sont ces deux-ci qui seront au final les plus attachants, car leurs faiblesses n'en deviendront que plus humaines (cf quand Michael défend Jan et essaie de se rattraper).
Au milieu de tous ces losers, Ricky Gervais choisit de nous donner 2 personnages, Pam et Jim, pour avoir un point de vue plus objectif sur la situation. S'ensuivra alors une longue non-romance entre ces 2 là, qui durera jusqu'au point de non retour en fin de saison 3.
Mais, c'est surtout les situations cocasses de chaque épisode qui sont drôles au possible, où les différents poins d'une entreprise sont utilisés: arrivée de l'informatique, convention de vendeurs, récupération de clients, tout est bon pour décrire l'ennui régnant à chaque instant et la futilité du travail accompli. Le travail n'est ici en aucun cas intéressant et plaisant, il n'est qu'un prétexte aux engueulades diverses et aux pertes de temps les plus complètes.
Satire du monde du travail, The Office est aussi acerbe sur les relations entre collègues et avec le patron, détenant pourtant votre place entre ses mains. Chose encore plus paradoxale au vu de l'incompétence du-dit patron.
Incroyablement drôle et légère, The Office n'a pas le même type d'humour que la version UK, et tant mieux, car, portée par le charisme de Steve Carell, elle en devient plus universelle et plus humaine. | |
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